Skaïzo Tanaka
Messages : 135 Date d'inscription : 04/10/2011 Age : 29
Carnet de survie Arme: Couteau suisse, mitrailette Objet(s): Un sac à dos... Mode de survie: En groupe.
| Sujet: Ça n'en finit jamais Ven 30 Mai - 12:44 | |
| Je n'ai rien à dire, ce moment devait arriver, le voici. J'accepte ma fin avec dignité, laissant place à la nouvelle ère qui gagnera, c'est certain. Au jour d'aujourd'hui, tant d'années se sont écoulées depuis cette traque monstrueuse. Ces monstres venues d'un pays qui est le nôtre, ces gouttes de sang tombées de nos camarades qui, jadis étaient les nôtres. Cette folie venue des esprits qui sont les nôtres. Certes, quelques moments vécus depuis ce jour ont été garants d'espoir. En écrivant ces mémoires que personne ne retrouvera sûrement, je rigole au mot "espoir" qui selon moi, ne devrait pas exister.
Je suis sûrement l'un des rares survivants de cet apocalypse. Ma vengeance n'aura pu prendre fin. Je voulais du plus profond de mon coeur me débarrasser de ces anciens humains devenus les hommes de mains du diable. Eux mêmes, qui m'ont tout pris : Ma famille, mes amis, mes projets et ma vie. Je suis sûrement un crétin d'avoir pu penser qu'un jour je me tiendrai seul dans ce pays. Mon existence à partir de ce moment aura donc été vaine... Seulement mes idéaux m'auront gardés en vie.
Et maintenant je me retrouve à terre. Je fais bien plus que comater, je me vide de mon sang et je me vois me transformer comme eux. Je suis seul dans cette zone industrielle, où je me suis barricadé pour ne faire de tort à personne quand je me serais transformé. Je suis tout de même content de m'être seulement fait mordre. Au lieu d'être déchiqueté par leur dents emplies de saleté... Je pense que rien n'aurait plus être plus pire, mais au point où j'en suis : que pouvait-il y avoir de plus pire ? Je prends une profonde inspiration, et relâche toute cette colère enfouie au fond de moi. Á l'entente de mon cri, je n'entends rien d'autre que le vent. Il me rappelle à quel point je suis seul, mais dans ce cas tout est si rassurant. Je ne tuerai personne comme eux, je serai juste là à errer pendant je ne sais combien d'années. Tout se resserre. Ma morsure disparait, mais elle me brule de l'intérieur. Il ne me reste plus beaucoup de temps, cette chaleur exaltante me réduit littéralement en cendres. Et pourtant, je continue d'écrire car j'ai un message très important à vous faire passer avant que mes yeux se ferment : | |
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